Vous parler de moi

Prenons le temps des présentations. Vous allez peut-être me confier des bouts de votre vie, des pensées, des aspirations … voici les miennes, très humblement.

Mini bio

Amélie, pur produit de la fin des années 80 : Une enfance très à l’unisson de l’ambiance toute particulière de ces années-là : à la croisée de la tradition et de la modernité

Etre une enfant des années 90, c’était :
Regarder les Minikeums en revenant de l’école, connaitre par cœur les paroles du générique d’Hélène et les garçons, chanter à tue-tête dans la voiture les chansons de l’unique cassette sur l’auto-radio au son médiocre, passer un mois d’été (qui semblait une éternité) chez Papi et Mamie avec ses cousins, se faire chouchouter, construire des cabanes, jouer aux mille bornes, inventer des histoires.

Avoir onze ans le 12 Juillet 1998, quand tous les français sont sortis dans les rues de leurs villes célébrer LA victoire, hurler de bonheur à la fenêtre de la voiture, embrasser les inconnus, se souvenir de cette caresse de l'été, cette allégresse, et le sentiment que tout était possible. C'est entrer en 6ème deux mois plus tard, laisser ses Pogs au placard.

Avoir vécu le décompte du changement de "millénaire". Au revoir 1999 et sa fameuse tempête, bonjour 2000 et son bug hypothétique. Panique générale et … RIEN.

Porter des baggys, des Dr Martens, avoir son premier portable, à 15 ans si tes parents sont cool, un 3310 de chez Nokia, devenir un pro au Snake.

Dire adieu aux francs et bonjour aux Euros.

Grandir en même temps qu’Internet, c'est se souvenir du bruit des modems et des « Tu coupes ton Internet, je dois téléphoner à Tonton Pierrot ».

Ecouter Tryo, se prendre pour Céline Dion, micro-brosse dans les mains, re-re-re-voir Titanic, pleurer à chaque fois, Rasta Rocket, le Roi Lion et tous les Disney. C'est devenir une ado en même temps que de Britney Spears et inventer des Chorés avec les copines pendant des journées entières. C’est décider quelle Spice Girl tu étais.

J’ai grandi à cette époque bénie, contrastée, aux mille visages, je suis nourrie de ce joyeux mélange et résultat, aujourd’hui encore mon univers est éclectique : Nougaro, Higelin, Genesis, Cabrel, le rock, le Jazz manouche, les Beatles, Bourvil et De Funes, mais aussi Question pour un champion, la Star Academy et les séries Netflix...

Parcours

Enfant du Sud-Ouest (Bordeaux, Bassin d’Arcachon et Landes) j’étais très (trop) bavarde et créative. Je racontais des histoires farfelues, j’inventais des mises en scènes, me déguisais, chantais (mon petit frère a franchement souffert de cette tyrannie artistique...).

Dévorant les contes et légendes de la bibliothèque familiale, me régalant des œuvres de Sempé, je dégustais les jeux de mots, les calambours, les contrepèteries, les blagues. Il faut dire que c’est dans mon ADN : à chaque anniversaire, Noël, ou tout autre fête familiale, sketchs, discours, chansons et rimes (plus ou moins riches !) célèbrent les événements.

A l’école, les « rédactions » et autres « expressions écrites », bien plus que les [√x] c’était mon dada !

Au collège, j’écrivais pour les copines leurs lettres d’amour, j’entretenais des correspondances avec elles, j’étais inscrite au club média entre midi et deux.
Plus tard, au lycée, je passe un bac littéraire (tiens donc !), j’écris des paroles pour le groupe de rock des copains, je dévore des romans, je rencontre la philosophie et je produis (animée par la fougue et l’insolence de cet âge) des critiques littéraires et cinématographiques qui recueillent à l’époque un succès …très confidentiel.

Mais soyons sérieux, deux minutes, je n’ai pas l’étoffe d’un écrivain et je souhaite depuis très jeune, me consacrer au soin ou à l’accompagnement.
Je m’oriente donc vers une carrière paramédicale, entre dans une école de Sophrologie, et m’installe à l’âge de 21 ans à mon compte, au sein d’un cabinet de la région bordelaise.

Etre sophrologue, toute une aventure ... C’est savoir écouter avec bienveillance, guider sans jamais conseiller ni induire, transmettre aux gens des outils qui leur permettent de mieux se connaître, les aider à découvrir et utiliser toutes leurs ressources en gardant toujours cette connexion particulière avec les mots. Chaque séance est une création unique, un moment suspendu, où je prends conscience de leur préciosité, de leur impact. Le choix de chaque mot est fondamental, et je suis souvent saisie par la résonnance qu’ils ont en chacun de mes patients, faisant écho en eux.

Pendant près de dix ans, je passe le plus clair de mon temps à prendre soin des autres, c’est mon travail! En plus de mon cette activité en libéral, je suis bénévole à la ligue contre le cancer, je deviens intervenante auprès d’enfants autistes, me forme à la pratique du Yoga du rire. Et la vie passe à une vitesse folle...

Le déclic

En 2017, je me marie avec Loïc, dans le jardin de mes grands-parents, sur le bassin d’Arcachon. Un événement qui marquera le début de ma nouvelle vie.

J’ai 30 ans. C’est un âge charnière ... Je suis épanouie et passionnée par mon travail mais je sens qu’il me manque quelque chose.

J’ai peu à peu délaissé ma fibre créative, je reste une lectrice « dramatiquement omnivore » comme le dit Amélie Nothomb, et continue à raconter des histoires pour amuser la galerie, mais je n’écris plus.

C’est lors d’une séance de sophrologie, que je me rends à l’évidence : Je dois écrire pour les autres. Je me visualise, lors d’une cérémonie laïque, accompagnant des mariés, contant à leurs invités leur belle histoire d’amour.

Vite ma décision est prise . Y a plus qu’à !

Pendant des mois, je me prépare, avec l’aval de mes plus fidèles amis! Quelques couples ont même fait le pari fou de me faire confiance, et me donnent carte blanche pour organiser, créer et célébrer leur union.

Alors je me lance. Et c’est ainsi que me voici aujourd’hui, devant mon clavier, presque étonnée. Il est l’heure de vous présenter mon projet, tout simplement.

Si vous souhaitez une cérémonie personnalisée, dynamique, poétique, unique, parsemée de touches d’humour, ou encore tout cela à la fois je suis celle qu’il vous faut.

Inspirations et personnalité

Un brin procrastineuse, contemplative, dynamique, j’aime les paradoxes. Etre une chose et son contraire, voilà une idée qui me séduit beaucoup. Pourquoi s’obstiner à choisir si l’on assume qui l’on est? Dévorer un roman pour midinette le matin et se débattre avec un essai philosophique le soir, quel régal ! C’est ce que je suis. Le rêve et l’ancrage à la terre, la joie et la gravité. Je trouve mon équilibre dans cette manière d’être. Et je m’en amuse.

J’aime griffonner sur des bouts de papiers, des idées, des pensées, des titres de bouquins, des jeux de mots, des croquis, des formules magiques, des citations, mes rêves, des répliques de film...

Amoureuse de la langue française sous toutes ses formes, je puise mes références et mes inspirations en premier lieu dans la littérature. Les romans d’amour, cela va de soi, la poésie, les mythes, les contes et légendes, le théâtre, mais aussi et surtout l’absurde. Puis c’est dans la peinture et l’art visuel que je trouve l’inspiration. Enfin je suis passionnée d’histoire, de la renaissance, des civilisations précolombiennes et de la belle époque.

Si je ne devais en garder que quelques-uns :

Auteurs : Paul Verlaine, Amélie Nothom, Virginie Despentes, Molière, Charles Baudelaire.

Artistes : Jean-Michel Basquiat, JR, Banksy, Léonard de Vinci, Claude Monnet, Frida Khalo.

Musiciens : Peter Gabriel, Django Reinhart, Miles Davis, Janis Joplin, Archive, Gorillaz, Michel Jonazs.

Et ... Miss Tic, Ben Isidore, Joséphine Baker, Amélie Poulain.

J’aime les listes, les listes à la « Amélie Poulain ». J’utilise d’ailleurs souvent ce procédé pour présenter les mariés lors de mes discours.

En voici une me concernant :

J’aime : le bassin d’Arcachon, les Landes, Rome, les pierres, l’amour sous toutes ses formes, les gens bienveillants, rire, le vent, faire des blagues, voyager, me perdre, pleurer, avoir la flemme, être de mauvaise foi, m’ennuyer, me moquer, des autres, de moi, la magie du quotidien, trouver du sens dans les tout-petits-riens, les jeux de mots, les vieux objets, le papier, le rock psyché, me demander ce que je ferais si je gagnais au loto,

Je n’aime pas : le sport, l’ordre, marcher dans les parcs, mailler mes collants, manquer d’audace et de rigueur, les nuisances sonores, les conventions, les incivilités, la formule 1, les films d’horreur, le fanatisme, avoir des regrets, les non-dits.